L’Adriatique, golfe de Venise? Commerce, ports et relations à la fin du Moyen Âge
DOI:
https://doi.org/10.14198/medieval.20224Palabras clave:
Venise, Adriatique, monopole, concurrence, sel, marchandsResumen
Aux xive et xve siècles, Venise, placée favorablement en Méditerranée, à proximité des grands fleuves et de cols alpins qui conduisent en Lombardie ou en Allemagne et en Flandre, tente d’imposer un monopole de navigation et de commerce à la mer Adriatique considérée comme son Golfe. Elle bénéficie de son avance technique et de son organisation (l’Arsenal), de ses bateaux (nefs coques, galères), de ses connaissances financières, de sa richesse et de l’expérience acquise par ses marchands sur les places du Levant comme à l’Ouest. Cité sans campagne (ville sans contado), elle fait venir de l’extérieur, par la mer ou par les fleuves, tout ce qui est nécessaire à sa population (matériaux de construction, bois de chauffage, et tout le vivre, céréales, vin, huile et bétail) et à son industrie navale ou textile (draperie et soierie), elle craint de manquer et met à contribution une vaste partie de l’Europe, Pourtant, elle se heurte à de graves difficultés en Adriatique même, à la piraterie, aux puissances riveraines, aux ports concurrents, Raguse et Ancône, à l’intrusion du capital et de marchands toscans dans les ports de Dalmatie, elle cherche à appliquer son monopole aux territoires qu’elle domine politiquement et qui constituent son empire, mais, par peur de la contrebande qui ruinerait ses recettes douanières et fiscales, elle réduit l’activité maritime et commerciale de ses territoires-sujets. Les marchands vénitiens font certes commerce où ils veulent mais dès qu’ils entrent en Adriatique, ils doivent se rendre à Venise avec leurs marchandises et non dans un autre port. Venise semble forte de sa puissance assise sur des points d’appui solides et sur la faiblesse de ses adversaires : si Gênes n’est plus une menace, de nouveaux dangers menacent en Adriatique même, les Turcs ottomans contre qui Venise commence à mener d’épuisantes guerres.
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